Se mobiliser contre la traite des êtres humains

DANS UN QUARTIER PARISIEN, ALLER À LA RENCONTRE DES JEUNES FILLES EN ERRANCE EXPOSÉES À LA TRAITE

A la goutte d’or, à Paris,  des mineures en errance sont confrontées à la violence et la précarité de la rue et particulièrement exposées aux risques de traite à des fins d’exploitation sexuelle ou à des fins de contrainte à commettre des délits. 

Le parcours de ces mineures en errance

La majorité de ces jeunes filles sont françaises, originaires du Maroc, de Tunisie, d’Algérie, mais aussi de Roumanie ou Serbie. Certaines sont nées en métropole et d’autres sont arrivées très jeunes sur le territoire. La plupart ont été scolarisées en France mais viennent de province.

En France, on observe de plus en plus de signalements de jeunes filles en errance en province. Le phénomène ne se cantonne plus à la capitale et a tendance à se retrouver réparti sur tout le territoire

Elles ont très fréquemment une histoire familiale compliquée et vécu des traumatismes dans la petite enfance impliquant des violences intrafamiliales, des incestes…

http://www.contrelatraite.org/mineures_barbes

Le collectif ’’ Ensemble contre la traite des êtres humains’’ toujours actif auprès des instances ministérielles.

La crise sanitaire de la Covid 19 a un impact sur l’exploitation et la traite des personnes.

L’Action catholique des femmes , membre du collectif est  attentive à ce fléau et relaye les actions menées auprès de ses adhérentes sur les réalités que vivent ces personnes exploitées.

MARS 2021 : APRÈS UNE ANNÉE DE COVID 19, LA LUTTE EST TOUJOURS PLUS INTENSE CONTRE EXPLOITATION ET TRAITE DES ÊTRES HUMAINS

Concernant la création en France d’un Mécanisme national de référence pour l’identification et l’orientation des victimes de traite des êtres humains, une rencontre a été organisée le 24 mars par la MIPROF (Mission interministérielle ayant en charge la question de la traite des êtres humains) avec les ministères concernés. Plusieurs associations, dont certaines du Collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains » et des institutions indépendantes y participaient. Les associations souhaitent que ce mécanisme de référence contre la traite aboutisse avant la fin de l’année. Il est en attente du projet de guide promis par la MIPROF.

Concernant le plan que prépare le Ministère de l’Intérieur pour  » renforcer la prise en compte des vulnérabilités des demandeurs d’asile et des réfugiés, tout au long de leur parcours », ce ministère a réuni le 26 mars 2021 les autres ministères concernés, ainsi que d’autres institutions et associations.

Le Collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains »   a noté que selon sa demande la traite des êtres humains y est mieux présente que dans les versions précédentes dans ses différentes formes (exploitation sexuelle, travail forcé, contrainte à commettre des délits, mariage forcé ou servile, obligation à mendier..)

Pour consulter le document cliquez sur le lien

COMMUNIQUE DEFINITIF concernant la recodification du code de l-entree et du sejour des etrangers et du droit d-asile -CESEDA- et ses consequences sur les victimes

Pour suivre les actions du collectif et son actualité consultez le site du collectif

http://www.contrelatraite.org/

 


 

Se mobiliser contre la traite

La traite des êtres humains est un phénomène qui se rencontre dans le monde entier. Très difficile à déceler, il reste méconnu en France. Une forte mobilisation de l’État et de l’opinion publique est nécessaire aujourd’hui.

Pour préparer la rencontre entre les membres du GRETA et les associations, en février 2021,  le collectif  »Ensemble contre la traite des êtres humains »  a retenu, au niveau de l’ensemble des associations du Collectif « , les points saillants apparus (défaillances et bonnes pratiques) pour une rencontre efficace  avec le GRETA.

Le GRETA, Groupe de suivi de l’application de la Convention du Conseil de l’Europe contre la traite des êtres humains a envoyé son troisième questionnaire aux autorités françaises et a également demandé aux représentants de la société civile leur apport.

Le Collectif « Ensemble contre la traite des êtres humains » a préparé une contribution à partir de ces réponses. Pour suivre cette actualité cliquer sur les liens ci-dessous

http://contrelatraite.org/index.php/convention_europe_retour

http://contrelatraite.org/index.php/exploitation_enfants

Les mineurs(es) victimes de délinquance forcée et contraints(es) à commettre des délits sont avant tout considérés(es) comme délinquants(es) par les autorités et incarcérés(es) au lieu d’être protégés(es) de la traite.

http://contrelatraite.org/traite_politique_migratoire

http://contrelatraite.org/actualites

Les mécanismes de l’esclavage moderne

Les victimes sont le plus souvent des personnes étrangères vulnérables que l’on fait venir en France avec la promesse d’un travail rémunéré. Une fois sur place, passeport confisqué, elles sont soumises à des horaires de travail extrêmement lourds et confrontées à des conditions de travail et d’hébergement contraires à la dignité humaine. Elles peuvent aussi être l’objet de maltraitances psychologiques et physiques.

Les victimes sous l’emprise de leur employeur, mal nourries et privées de la liberté d’aller et venir, sont invisibles.

L’exploitation par le travail concerne également des personnes françaises, particulièrement vulnérables, notamment en raison d’une déficience intellectuelle ou d’un handicap.

Les exploiteurs ont tous les pouvoirs sur le travailleur. Ils exploitent sa vulnérabilité et son isolement : méconnaissance de la langue et/ou du pays, ignorance de leurs droits, peur inculquée de la police…

N’ayant nulle part où aller et en situation de faiblesse, les victimes ne peuvent pas s’extraire de leur situation.

Pour en savoir plus cliquer sur les liens ci-dessous

http://contrelatraite.org/regularisation

http://contrelatraite.org/actualites