Avant de lire la Parole de Dieu qui ouvre ces quatre semaines de l’Avent, méditons cette prière :
» Donne-moi, Seigneur, de croire fermement que s’accomplit aujourd’hui ta promesse de Salut. Donne-moi de croire à ton projet de Salut pour l’humanité tout entière malgré les ténèbres de l’histoire, les guerres, les attentats, les chagrins, les peines, la mort. Donne-moi de me tenir debout, d’espérer et de veiller. Donne-moi, Seigneur, de faire retentir dans le monde avec mes frères et sœurs disciples de Jésus cette Bonne Nouvelle du Salut pour l’humanité en Jésus. Amen ! »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 21, 25-28.34-36)
https://www.aelf.org/2024-12-01/romain/messe
En ce 1er dimanche de l’Avent où nous nous préparons à accueillir celui qui est déjà arrivé, cet évangile nous livre un texte où Luc nous parle de guerres, de destructions alors que nous rêvons paix et bonheur.
En entendant la lecture de cet évangile, il n’est pas possible de ne pas penser aux conflits au Proche-Orient, en Ukraine, au Soudan, aux catastrophes climatiques…
La peur, la crainte et l’inquiétude font partie de la vie de bien des personnes.
Il nous faut être attentifs aux signes, c’est au moment où l’on s’en rend compte que l’on est déjà sauvé.
Jésus nous invite à une grande espérance en nous invitant à nous relever et ne pas nous laisser écraser par les évènements terribles de ce monde. Nos rencontres en équipe nous y aident, nous sommes là les unes pour les autres. Nous sommes des veilleuses accueillant l’Amour inconditionnel du Père.
Et quoi de mieux pour rentrer dans l’Espérance de Noël, de la venue de ce petit enfant, pauvre parmi les pauvres, que de « Rester éveillés et prier en tout temps » ! Trouvons refuge dans cette rencontre intime et personnelle avec le Père dans une prière de foi, d’amour et d’espérance.
Prions
« Loué sois-tu Seigneur, toi qui veilles sur nous.
Le jour, la nuit, tu es toujours là.
Lorsque nous sommes proches de Toi, pleins de ferveur et de foi,
Tu veilles sur nous.
Lorsque nous sommes loin de Toi,
Oublieux, distraits, séduits par tant de balivernes.
Tu veilles encore,
Apprends-nous à veiller, nous aussi.
Fais de nous des hommes et des femmes
Qui veillent comme une lampe qui marque la nuit
Parce qu’elle annonce l’aurore,
Qui crée une goutte de lumière dans un océan de noirceur,
Qui remplit ces longues heures d’une folle espérance.
Père Georges Madore