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Bonne fête de Pâques à chacune

« Femme, voici ton fils. » « Voici ta mère. » (Jn 19, 26-27)

En écoutant le récit de la Passion selon Saint Jean, quelle femme pourrait ne pas entendre cette parole décisive du Christ confiant le disciple qu’il aimait à sa propre mère. Dépassant sa douleur et son effroi, agonisant sur la croix, le Christ a encore le courage d’arranger l’avenir pour qu’aucun de ses disciples n’ait à souffrir la domination du désespoir, de la solitude et du sentiment d’abandon. Alors il nous confie à sa mère. Et depuis, la Sainte Mère est devenue un pilier de notre vie spirituelle. Elle déborde d’amour pour chacun de nous. Elle est là, et elle veille sur ses « nouveaux » enfants.

D’une certaine manière, ce geste de Jésus sublime la générosité maternelle commune à toutes les femmes du monde entier. Car nous le savons, elles sont capables d’ouvrir leur cœur à n’importe quel enfant de la terre. Combien de situations avons-nous vécues où, femme, nous avons été sensibles à la joie ou à la détresse d’un enfant qui n’était pas le nôtre ? Combien de fois, et naturellement, avons-nous eu l’attitude de la maman lorsque nous avons été amenées à réconforter, rassurer, accompagner, aimer un étranger… et même parfois à le gronder ? Combien de fois même, sommes-nous devenues une mère pour nos propres mères, et parfois même pour nos propres maris ! Et femmes en Acf, combien de fois avons-nous été comme une mère attentive, à l’écoute, patiente et aimante à l’égard de nos équipières ?

Et nous le savons, plus que jamais notre monde a besoin de la douceur réconfortante des mères. Puissions-nous, en chemin vers Pâques, entendre l’appel du Seigneur à le suivre sur le chemin de la sainteté. Puissions-nous être renouvelées dans la grâce de notre baptême. Puissions-nous entrer dans la joie de notre Dieu, dont nous croyons volontiers qu’il est à la fois père et mère. Que la maternité de Dieu rejaillisse sur notre monde et assouplisse les cœurs les plus fermés. Bonne fête de Pâques à chacune.

Père Frédéric, aumônier national

 

Les femmes premières témoins de la résurrection

 

Marie-Madeleine, Marie et Salomé sont les premières à découvrir le tombeau vide « De grand matin »,leur cœur attristé se remplit soudainement de l’espérance du matin de Pâques. « Le Christ est vivant ! » Alléluia !

Nous recevons cette joie comme un don de Dieu, une bonne nouvelle à partager avec d’autres.

Les femmes de l’association sont elles aussi à leur manière messagères de la résurrection.

Attentives au respect et à la dignité des personnes, aux pauvretés et préoccupées par les conflits d’aujourd’hui, elles témoignent de leur espérance en Dieu qui a triomphé de la mort.

Nous le savons, au cœur de notre vie, Dieu n’abandonne jamais. Alors n’abandonnons pas !

En ce jour de Pâques, soyons les premières ! Croyons en l’avenir ! Bonne fête du Christ vivant ! Bonne fête de Pâques !