Madame Dominique Jacquemin – Mangé vient de nous quitter à 76 ans.
Elle était, sans conteste, une femme moderne, engagée pour la dignité des êtres humains et au service de la promotion des femmes.
Le groupe des anciennes la connaissait bien.
Elle fut tour à tour secrétaire générale de l’ACGF de 1995 à 2004 puis représentante de l’association et trésorière internationale au sein de l’Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques, UMOFC et enfin représentante internationale UMOFC auprès de l’ Unesco Paris .
En 2001 dans l’ouvrage « Femmes remarquables, je broderai vos noms » elle concluait son avant-propos ainsi : » Au cœur de chaque carré de la tapisserie les prénom et nom de la femme remarquable…le fil de la solidarité féminine, une solidarité née dans le combat contre les discriminations pour l’égale dignité des femmes et des hommes. »
Elle estimait, il y a 20 ans en 2003, alors que La Commission sociale de l’épiscopat rendait public un document sur les violences faites aux femmes « C’est une obligation » pour l’Église de se pencher sur la question des femmes battues,(…) Il était temps que notre Église dénonce ces violences. Ce que nous avons apporté, c’est d’abord briser le silence sur une situation où il est « effectivement question de la domination de l’un sur l’autre
Très Engagée également dans l’Eglise comme catéchiste puis comme coordinatrice d’une équipe catéchistes, elle déclare dans un article de l’hebdomadaire : la vie en décembre 2010 que « c’est au rôle de l’évêque de venir nous bousculer »
Elle plaidait aussi pour une sorte d’officialisation du recrutement des catéchistes.
Elle avait quitté le diocèse de Créteil pour le soissonnais.