Les femmes, ces messagères de Bonne Nouvelle
Un peu d’histoire
Liturgie et non théâtre
Déroulement
Pourquoi remettre en vigueur la Visitatio ?
Concrètement
« Je me réjouis qu’un des rituels les plus anciens
de la liturgie pascale reprenne vie et qu’il mette en
valeur la part des femmes à l’action rituelle de la
proclamation pascale. C’est montrer les richesses
infinies de notre liturgie chrétienne qui, de ses
sources, peut en faire jaillir de nouvelles. »
Frère André Gouzes
Oui, si, cette année, cet acte liturgique ancien, était remis à l’honneur dans nos paroisses ?
Elles sont les premières à avoir vu Jésus vivant et à l’avoir annoncé.
Elles sont quelques-unes, nommées ou non (Marie de Magdala, Marie,
mère de Jacques, Salomé, Jeanne femme de Chouza, Suzanne), disciples qui
suivaient Jésus depuis la Galilée et qui lui sont restées fidèles jusqu’à la mort,
alors que tous les autres sauf un avaient fui.
Ce sont elles qui, au lendemain du sabbat, mêlant leurs silhouettes à
la pénombre, se glissent dans le lit des ruelles endormies, jusqu’à
rejoindre le jardin où le corps de Jésus avait été déposé.
Pendant des siècles, l’Eglise a confié aux femmes le soin d’annoncer la Résurrection. à leurs frères et à leurs soeurs.
Ce sont les voix des femmes qui, au seuil de la célébration pascale, se
faisaient entendre dans l’église, vibrantes d’une foi neuve, presqu’incrédule,
une foi encore étonnée d’elle-même.
Dans le langage populaire, on appelait cette séquence : « Faire les Marie ».
Et dans les monastères masculins, les moines tenaient même les rôles des
femmes. C’était mieux que de ne rien faire !
Pourquoi notre liturgie ne renouerait-elle pas avec sa vraie, sa grande
tradition, évangélique et vénérable ?
Pourquoi la liturgie ne rendrait-elle pas aux femmes la place qu’elles ont eue
dans l’histoire ?
Pour vivre cet acte liturgique dans votre paroisse, proposez-le à votre pasteur, et téléchargez la plaquette :