Marie, première en chemin, icône d’espérance au cœur du mystère de l’assomption

L’Assomption, solennité majeure célébrée le 15 août, proclame que Marie, au terme de sa vie terrestre, a été élevée, corps et âme, à la gloire céleste.

Par son « oui » (le “fiat”) à l’Annonciation, elle inaugure l’histoire du salut ; elle devient la première à incarner déjà la promesse pleine et entière de la vie nouvelle.

Chaque étape de la vie de Marie — Annonciation, l’ordinaire de sa vie à Nazareth, acceptation de la Croix, Pentecôte — est un appel adressé à chaque génération quel que soit l’âge ou la situation :

La jeune fille découvre dans son “oui” la confiance en un projet qui la dépasse.

La femme adulte est appelée à persévérer dans la foi au milieu des épreuves et trouve en Marie un exemple d’humilité et de disponibilité.

Les femmes plus âgées y puisent un horizon d’espérance face à la fragilité et à la finitude humaine.

Marie ne monte pas seule au ciel ; elle est aspirée par son Fils, le Christ, dans la gloire. Cette fête marque la victoire de l’amour sur la mort, l’espérance sur le néant, pour tous ceux qui cheminent dans la foi.

Le chant du Magnificat résonne comme une prière d’espérance pour tous et en particulier pour  les femmes de l’Acf : « Tous les âges me diront bienheureuse » (Luc 1, 48),